De nos jours, rares sont les moteurs qui sont dépourvus d'un turbocompresseur. A quoi sert-il, comment fonctionne-t-il ?
Le turbo a été inventé au tout début du 20e siècle. Si cela fait plusieurs décennies qu'il est proposé sur des voitures de série, surtout des diesels, sa présence sous nos capots a été boostée ces derniers temps par la tendance downsizing. C'est la réduction de la cylindrée sans réduire la puissance, une technique qui permet de diminuer consommations et émissions polluantes. On a donc vu apparaître toute une nouvelle génération de blocs essence suralimentés.
Pour rappel, le moteur fonctionne en brûlant un mélange d'air et de carburant, l'explosion permettant (indirectement) de faire avancer le véhicule. On peut améliorer le rendement, c'est-à-dire la puissance obtenue par une dose de carburant, en augmentant la pression de l'air, donc la concentration en oxygène. C'est là qu'intervient le turbo.
Une turbine est entraînée par une partie des gaz d'échappement. Via un axe, elle transmet sa force à un compresseur, situé dans le conduit d'admission. Ce dernier aspire de l'air, le comprime et l'envoie dans les cylindres, en passant dans une zone pour refroidir l'air. Baisser la température permet d'améliorer la concentration en oxygène pour améliorer la quantité de carburant brûlée.
L'air comprimé envoyé dans le cylindre va augmenter la pression dans ce dernier. Plus le taux de compression est élevé dans un cylindre, plus le rendement est amélioré. On gagne en puissance. La combustion progresse, ce qui diminue la quantité de rejets polluants. Vu que c'est lié aux gaz d'échappement et à la compression d'air qui en découle, il y a toujours un petit temps d'attente à bas régimes sur les turbos classiques.
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